Alors que l’on entend de plus en plus parler des cryptomonnaies, nous voulons vous rappeler d’être prudent si vous décidez d’investir dans ce secteur. Les cas de fraudes sont de plus en plus nombreux depuis le 1er boom du Bitcoin en 2017. Il suffit de se rappeler la fraude du Plexcoin au Québec, la montée et la chute rapide en 24h du Marsan Exchange Token, un influenceur accusé d’une arnaque de 2.5 millions en bitcoin, une arnaque de 2 milliards en Turquie avec la monnaie Thodex ou encore John McAfee, inventeur de l’antivirus McAfee, inculpé par la justice américaine pour fraude avec de la cryptomonnaies.
Il existe dans le monde actuellement une grande quantité de cryptomonnaies, reposant toutes sur le principe du bloc de chaines, permettant de décentraliser les transactions et d’assurer l’intégrité du système vu que chacun des participants fait partie du système et assure son intégralité. De plus, ce fonctionnement décentralisé permet aussi d’assurer l’anonymat des personnes opérants des transactions. Cela explique la grande quantité de fraudes que l’on voit actuellement sur le marché.
Nous sommes convaincus que la technologie du bloc de chaines représente surement l’avenir en informatique pour les banques et de nombreux systèmes transactionnels mais que l’usage dans le domaine des monnaies virtuels ouvre la porte à de nombreux abus.
Si vous décidez d’investir dans les cryptomonnaies, nous vous invitons à le faire avec prudence et de privilégier celles bien établies : Bitcoin, Ethereum, Ripple ou Litecoin. Elles ont l’avantage d’avoir un fort volume de transactions et de détenteurs, limitant les risques d’une fraude ou d’un effondrement complet.
Par contre, vous ne serez pas à l’abri de la forte volatilité du cours. Pour rappel, le Bitcoin a déjà eu des pertes de sa valeur de plus de 50% dans le passé, il suffit de voir la courbe des 5 dernières années pour voir les hausses et les creux.
Dans le but de limiter votre risque, nous vous déconseillons d’avoir plus que 5% de vos économies investies dans la cryptomonnaie. Dépassé ce ratio, vous serez à risque en cas d’effondrement du cours pour réaliser vos objectifs financiers.
L’Autorité des marchés financiers a publié un rappel concernant les cryptomonnaies et l’absence de protection pour les investisseurs. Il faut se rappeler que les cryptomonnaies n’ont pas de cours légal et que vous ne pouvez pas profiter de la protection des dépôts prévue dans la loi.
Voici les principaux risques que vous devez être prêt à affronter :
La valeur d’une cryptomonnaie est déterminée par l’intérêt que le public lui porte et repose strictement sur l’offre et la demande. La couverture médiatique d’une cryptomonnaie peut avoir une grande incidence sur sa valeur, et ce, sur une courte période, sans qu’aucun organisme ou mécanisme officiel n’encadre cette variation. En outre, il existe de nombreuses autres plateformes ou bourses numériques où les cryptomonnaies peuvent être négociées. Ces mécanismes peuvent offrir la même cryptomonnaie à des prix différents.
Échanger une cryptomonnaie contre une monnaie ayant cours légal peut être difficile. Les canaux d’échange tels que les plateformes ne sont pas tous encadrés par des organismes de réglementation officiels ou des banques centrales. La spéculation sur la cryptomonnaie peut accentuer les écarts de prix acheteurs-vendeurs.
Les cryptomonnaies peuvent être exposées au piratage informatique et au vol.
La sécurité des portefeuilles électroniques, des plateformes d’échange et de transactions de cryptomonnaies n’est pas garantie. L’utilisateur s’expose au vol et à la perte totale de ses actifs.
Les cryptomonnaies ne sont pas nécessairement réglementées. Il est possible qu’aucun cadre juridique ne protège les consommateurs achetant des biens ou services au moyen de cryptomonnaies, et les bourses numériques peuvent exercer leurs activités sans se conformer aux lois applicables.
Les bourses numériques peuvent être situées, et leurs dirigeants résider, à l’extérieur du Canada. Il pourrait donc être difficile d’intenter des poursuites contre eux.
Les cryptomonnaies ont parfois été associées à des fraudes, à du blanchiment d’argent et à des activités criminelles ou terroristes.
Même si la monnaie est virtuelle, Revenu Québec et l’Agence du Revenu du Canada ont ajusté leur manière de faire pour inclure vos gains et pertes en cryptomonnaie. Revenu Québec a fait une page spécialement dédiée à ce sujet ici.
Vous devez déclarer vos gains et vos pertes comme n’importe quelles autres transactions financières. Vous devrez donc déclarer votre gain en capital à votre revenu et être imposé à 50% dessus. Disons que vous avez investi 100$ et que vous le vendez à 1 000$, vous avez fait un gain de 900$ en capital. Vous devrez en reporter 450$ à votre revenu de l’année et payer votre impôt.
Voici les situations ou vous devrez déclarer vos gains ou vos pertes :
La grande majorité des compagnies de fonds à l’exception de CI Gestion mondiale d’actifs n’investissent pas dans les cryptomonnaies, trouvant le risque trop élevé du à l’absence de supervision comparativement aux obligations et aux actions qui sont négociées sur les marchés boursiers.
La compagnie CI Gestion mondiale d’actifs a par contre décidé de prendre le risque d’investir dans les cryptomonnaies. Ils ont été les premiers au Canada à lancer un fond reproduisant le cours du Bitcoin : Fonds de bitcoins CI Galaxy. Ils viennent aussi d’annoncer le lancement d’un fond basé sur l’Ethereum qui devrait être disponible sous peu. Cela peut représenter une manière plus simple de posséder des cryptomonnaies sans devoir posséder un compte virtuel et gérer les risques de sécurité.
Les actions atteignent des sommets records grâce à la croissance des bénéfices des entreprises (principalement américaines) et en raison de la relance budgétaire et monétaire qui se poursuit.
Les actions nord-américaines ont atteint de nouveaux sommets, mais ont ensuite reculé pour conclure la dernière semaine à plat. Cela s’est produit au milieu de résultats trimestriels américains solides, de plans de mesures de relance supplémentaires massives aux États-Unis, d’une accélération de la croissance économique et d’un engagement renouvelé de la Réserve fédérale américaine (Fed) de demeurer accommodante malgré une reprise des pressions inflationnistes.
Les sommets historiques ont été enregistrés par les indices composés S&P 500 et Nasdaq, ainsi que par l’indice composé canadien, le S&P/TSX.
Une croissance économique plus vigoureuse a fait grimper les rendements des taux obligataires d’État et les prix du pétrole, et la demande extrêmement forte a propulsé les prix du bois à un niveau record et le cuivre à son plus haut niveau depuis près d’une décennie.
La remontée des prix des ressources a contribué à pousser le dollar canadien à son plus haut niveau par rapport au dollar américain en plus de trois ans. D’ailleurs, nous vous invitons à lire la plus récente mise à jour de Mackenzie sur la devise canadienne (dollar CAD) en cliquant ici.
Une semaine après que la Banque du Canada ait relevé ses prévisions de croissance du produit intérieur brut du Canada, les données économiques – y compris le rapport de février sur le PIB – ont continué d’indiquer une reprise plus vigoureuse que prévue. En effet, les ventes au détail canadiennes en février ont été beaucoup plus élevées que les estimations originales.
Le géant du commerce électronique, Shopify, a annoncé des bénéfices trimestriels qui étaient presque le triple des attentes, le volume des ventes ayant plus que doublé. Le gain qui en a résulté dans le cours de l’action de Shopify a fait du secteur des technologies de l’information un acteur remarquable cette semaine au sein du S&P/TSX.
Le secteur de l’énergie a également connu une bonne semaine, alors que les prix du brut West Texas Intermediate ont atteint un sommet de trois ans et demi après que la Russie et les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP +) aient réitéré leur confiance quant à leurs perspectives liées à la demande du pétrole.
Le secteur des soins de santé a progressé après que Bausch Health (représente le tiers du secteur en termes de pondération) ait annoncé son intention de vendre ses activités de soins oculaires.
Finalement, le secteur des matériaux a mené les secteurs en baisse en raison de la baisse des prix de l’or, qui ont éclipsé la vigueur des autres matières premières.
L’indice S&P500 a légèrement augmenté alors que la Fed renforçait son évaluation de l’économie américaine, maintenait sa politique de taux d’intérêt et ses programmes d’achat d’obligations stables et écartait les inquiétudes quant à l’inflation.
Sur le plan budgétaire, le président, Joe Biden, a dévoilé le plan américain pour les familles de 1,8 billions de dollars, qui se concentre sur l’éducation, la garde des enfants et l’élargissement du filet de sécurité social. Ce programme fait suite au projet pour l’emploi américain de 2,3 billions de dollars axé sur les infrastructures et au plan de sauvetage de 1,9 billion de dollars qui a été mis en place en mars dernier. Le nouveau stimulus économique proposé a sans aucun doute contribué au bond de l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board à un sommet de deux ans.
D’autres données économiques ont également démontré la vigueur actuelle au sein de l’économie américaine. En effet, le produit intérieur brut américain a bondi lors du premier trimestre de l’année, le revenu personnel en mars a affiché sa plus forte augmentation mensuelle jamais enregistrée et les demandes d’assurance-chômage ont atteint un nouveau creux depuis le début de la pandémie.
Du côté des résultats trimestriels, un peu plus de la moitié des entreprises se trouvant dans le S&P500 ont divulgué leurs résultats financiers. Quelques statistiques intéressantes ressortent de ces résultats :
87,1 : 87,1% des entreprises ont déclaré des bénéfices supérieurs aux attentes. Cela se compare à une moyenne à long terme de 65%.
78,1 : 78,1% des entreprises ont déclaré un chiffre d’affaires supérieur aux attentes. Cela se compare à une moyenne à long terme de 60,5%.
Les marchés boursiers européens ont été mitigés; la zone euro étant officiellement entrée en récession. Les performances hebdomadaires négatives surviennent malgré le fait que les indices de confiance dans la majorité des pays ont augmenté.
L’Espagne (+2,10%) a connu une bonne semaine en raison de l’espoir d’un retour du tourisme, après que l’Union européenne ait annoncé qu’elle serait ouverte cet été aux visiteurs américains vaccinés. L’indice DAX de l’Allemagne (-0,94%) a chuté après que des rapports aient mentionné que les restrictions actuelles du pays pourraient être prolongées jusqu’à la fin mai.
Du côté asiatique, les marchés boursiers ont tous chuté en fin de semaine en réponse à des indices des directeurs d’achats plus faibles que prévus en Chine et à une répression antitrust croissante contre les géants technologiques chinois.
Source : Placements Mackenzie
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