Suite à un article paru dans La Presse du 1er novembre qui s’intitule Prisonnier de votre hypothèque, nous avons trouvé important de revenir sur l’importance de bien choisir son hypothèque.
Notre premier reflexe est de toujours regarder pour avoir le taux d’intérêt le plus bas possible. Bien que cela soit compréhensible, ce n’est pas le seul point à considérer. Les pénalités si vous décidez de casser votre hypothèque avant son terme ont aussi un gros impact.
Il faut savoir que la pénalité équivaut à trois mois d’intérêt ou au « différentiel du taux d’intérêt », selon la formule qui donne la pénalité la plus élevée. Cela veut dire que si le taux affiché est de 4% et que votre taux réel après négociation est de 2%, votre pénalité sera calculé sur le 4%.
Voici les montants que peuvent représenter une pénalité sur une hypothèque de 300 000$ à un taux de 3.24%.
On constate que les pénalités peuvent varier de 4 251$ à 15 739$. Si jamais vous devez casser votre hypothèque suite à un problème de santé, une séparation ou encore un coup de foudre pour une nouvelle demeure, cela pourrait vous couter très cher.
Les préteurs permettent tous de vous autoriser à doubler vos paiements ou à payer un montant forfaitaire supplémentaire sur votre hypothèque. Cela varie entre 5% et 25% selon les préteurs, vous permettant ainsi de baisser le solde de votre hypothèque et par le fait même votre pénalité.
L’autre astuce consiste à déménager votre hypothèque sur votre nouvel achat. « Si vous achetez une maison, demandez au prêteur si vous pouvez transférer votre hypothèque. Cela signifie que votre taux d’intérêt et les conditions actuelles vous suivent. Cela vous évite de résilier votre contrat hypothécaire et d’en obtenir un nouveau », explique l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC).
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Les actions du monde entier ont chuté cette semaine alors que la croissance des cas de la COVID-19 a atteint des records aux États-Unis et dans les principaux pays européens. Plusieurs grandes économies européennes ont rétabli des mesures de confinement qui ralentiront probablement l’activité économique dans les semaines à venir.
Alors que les nouvelles restrictions menaçaient de faire baisser la demande de pétrole, le prix du WTI (-10,21%) est tombé à son plus bas niveau en cinq mois. Simultanément, le sentiment et le besoin de sécurité sur les marchés boursiers ont poussé le dollar américain à la hausse. La volatilité des marchés boursiers, telle que mesurée par l’indice de volatilité (VIX), a atteint son plus haut niveau depuis juin.
Les craintes selon lesquelles l’augmentation des cas de la COVID-19 affaiblirait l’économie ont été aggravées par la fin de l’espoir d’un plan de relance budgétaire pré-électorale. De plus, les craintes que les résultats de l’élection présidentielle soient plus serrés ont également ajouté une pression supplémentaire sur les actions.
Tous les secteurs du S&P 500 ont chuté, menés par la technologie et le secteur industriel. D’ailleurs, Boeing, Lockheed Martin et Raytheon Technologies n’ont pas aidé la cause du S&P 500 puisqu’ils ont chuté lorsque la Chine a annoncé son intention de sanctionner les trois entreprises en réponse à l’approbation des États-Unis pour la vente d’armes à Taïwan.
Pendant ce temps, les données économiques ont continué à paraître globalement positives. La première lecture du PIB du troisième trimestre a montré le gain (+ 33,10%) le plus important jamais enregistré, dépassant les attentes des économistes.
Le prix des maisons, le revenu personnel et les commandes de biens durables ont également augmenté plus que prévu, et les inscriptions hebdomadaires au chômage ont continué de s’améliorer progressivement.
Les résultats trimestriels des compagnies américaines semblaient beaucoup plus solides que les attentes, mis en évidence par une croissance robuste chez Amazon, Microsoft et Alphabet. Cependant, les actions ont tout de même reculé, après que plusieurs sociétés aient émis des prévisions prudentes pour les trimestres à venir.
Dans le S&P 500, les secteurs de la technologie et de la consommation discrétionnaire ont été particulièrement faibles à la suite du procès antitrust contre Alphabet (Google).
Cependant, le titre d’Alphabet a lui-même ignoré la nouvelle et a terminé positivement la semaine, suggérant que les investisseurs ne considéraient pas l’action en justice comme une menace pour les activités de la société comme le craignait initialement le marché.
Du côté de Facebook, le titre a également connu une bonne semaine, gagnant simultanément avec Snap Inc., qui a bondi après des résultats trimestriels solides. Grâce aux gains d’Alphabet et de Facebook, les services de communication ont été le secteur le plus solide du S&P 500 cette semaine.
L’indice composé canadien S&P/TSX a connu sa plus forte baisse hebdomadaire depuis mars en raison de la faiblesse du secteur de la technologie lorsque le poids lourd, Shopify, a reculé à la suite de ses résultats trimestriels.
Le secteur de l’énergie a été particulièrement faible, plusieurs entreprises ayant déclaré des bénéfices trimestriels décevants. La semaine a été marquée par l’annonce de Cenovus Energy Inc. de l’acquisition de Husky Energy Inc., une transaction qui a fait de Husky l’un des titres les plus performants de l’indice boursier canadien.
La ministre des Finances, Chrystia Freeland a tenté de renforcer la confiance des Canadiens en leur garantissant que les programmes d’aide d’urgence du gouvernement ne seront pas retirés de sitôt. La banque du Canada, après sa décision de mercredi de maintenir les taux d’intérêt inchangés, a également signalé son intention de maintenir un degré élevé de relance monétaire jusqu’en 2023 au moins.
Tous les principaux marchés boursiers d’Europe et d’Asie ont terminé la semaine en baisse. Alors que les confinements nationaux étaient mis en place en Allemagne, en Italie, en France et en Espagne, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré que l’économie perdait de son élan plus rapidement que prévu et que d’autres mesures de relance monétaire seraient prévues d’ici décembre.
L’indice boursier de l’Allemagne, le DAX, a été particulièrement faible lors du mois avec une performance de -8,54%. Le fabricant de logiciels SAP SE, qui représente 10% de l’indice, a chuté de 20% après avoir réduit ses prévisions de revenus en raison de l’impact de la COVID-19 sur ses activités.
Du côté asiatique, les actions ont mieux résisté que celles en Amérique du Nord et en Europe. Le Japon a été le marché développé le plus performant, les chiffres de l’emploi et de la production industrielle étant meilleurs que prévu. Le PMI manufacturier officiel de NBS pour la Chine a été de 51,4 en octobre 2020, soit tout près du record atteint lors du mois de septembre (51,5). La dernière lecture a souligné le huitième mois consécutif de croissance de l’activité des usines, dans un contexte de reprise continue de l’économie après le choc de la COVID-19.
Source : Placements Mackenzie
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